Le Boucanier, historique

Le fumoir du Boucanier à une histoire ancienne et récente a la fois. Tout débute dans les années 1990 pendant un voyage en Amérique du Nord, au Canada et surtout en Alaska.

C’est après avoir pêché un saumon du pacifique qui remontait un affluent de la rivière Susitna en Alaska que l’idée de le fumer m’est venue. C’est avec mon ami de voyage Christian que nous avons fumé pour la première fois du saumon.

Malgré nos connaissances lacunaire du fumage, notre salage approximatif, la durée de fumage au petit bonheur la chance nous avons réussi notre saumon fumé, il était excellent ! On s’en est régalé durant plusieurs jours.

Quelques années plus tard, j’ai fabriqué un fumoir artisanal et régulièrement fumé des filets de truite, jusqu’en 2003 où j’ai commencé mon nouveau travail d’instructeur pour chien guide d’aveugles. Très pris par ce travail, j’ai totalement délaissé le fumage.

Ce n’est qu’en été 2016 que je me suis remis au fumage, au fond de mon jardin. Après avoir donné et fait goûter mes truites, les retours étaient tellement positifs qu’à ce moment là, lentement, l’idée de créer un fumoir professionnel m’est venue.

Après 14 ans de travail avec les chiens guides, travail que j’ai toujours aimé, il était venu le temps d’un changement. Soit encore 15 ans avec les chiens, soit me lancer professionnellement dans le fumage de truites.

Pour beaucoup de personnes, c’était une idée folle de quitter mon métier pour créer un fumoir. En même temps j’ai eu de la chance de trouver un local adapté à deux pas de chez moi.

Après moultes demandes, autorisations et contrôles divers, j’ai enfin pu ouvrir officiellement mon fumoir “le Boucanier” en décembre 2017. J’ai tout de suite décidé de travailler avec des produits Bio, que je trouve, pour diverses raisons supérieurs aux autres. Actuellement je suis aussi “dans le vent” car il y a une demande croissante pour des produits plus naturels.

Les truffes

La passion de la recherche des truffes m’est venue d’une personne que je connaissais par la pêche. Une après-midi d’automne 1999, je suis parti avec Dédé ( André Biland )et Louis à la recherche de truffes. Nous en avions trouvé quelques unes et pour moi ça a été une révélation ! J’ai été immédiatement emballé par ce que j’avais vu, des truffes. L’idée d’en chercher moi-même m’est venu tout de suite et m’obsédait.

Malgré ma peur des chiens, j’ai décidé de me procurer un chien truffier. Après avoir obtenu la bénédiction de Dédé (je ne voulais pas que mon idée de chercher des truffes lui nuise), j’ai tout de suite cherché un chien adéquat. J’en ai trouvé un en France près de Cahors dans le Périgord. Avec Dédé, nous sommes allés là bas voir mon futur chien. Arrivé sur place, je suis immédiatement tombé amoureux de Rolie, une superbe chienne croisée labrador border collie. De plus elle avait été formée et travaillait super bien. Magnifique!

Taïga au travail

A cette époque, contrairement à aujourd’hui, il n’y avait pas de chien truffier en Suisse et encore moins de race truffière comme le Lagotto.

Depuis ce moment-là, je suis toujours resté extrêmement passionné par la truffe et sa recherche. C’est aussi grâce à elle que j’ai vaincu ma peur des chiens et que j’ai pu travailler comme instructeur pour chien guide d’aveugles pendant près de 15 ans.

Dédé Biland, Taïga et moi-même à l’heure de l’apéro
que de bons souvenirs…